Project Description
COSTA RICA
Au costa rica, j’ai…
… Vu des tas d’animaux, fait de la tyrolienne à travers la foret de nuages, nagé dans le pacifique, marché sur une ancienne coulée de lave, traversé des ponts suspendus, fait du bateau sur des canaux bordés de forêts tropicales, regardé les surfers, adoré les colibris, bu des jus de fruits frais, fait du kayak, pris un vélo pour longer les plages de la cote caraïbe, aimé les enseignes peintes à la main à même le mur, pris un bain dans les sources d’eau chaude, été plus trempée par la pluie que je ne l’aurais imaginé, eu très chaud une fois que le soleil est revenu, dormi avec le bruit des vagues, rencontré des gens du monde entier, bien profité de ces 3 semaines de vacances au pays de la pura vida !
Jour 2 // Alajuela – Volcan Poàs, Sartchi, ville
JOUR 1
Malgré tous les avis négatifs sur cette compagnie, le vol Iberia Paris-Madrid-San José se passe bien: pas de retard, écrans tactiles, repas correct, correspondance courte. On arrive même avec 1h d’avance.
L’aéroport international est plus près d’Alajuela que de San José, c’est donc à Alajuela qu’on va dormir les 2 premières nuits. Le bus nous y amène en une vingtaine de minutes. On se repère difficilement dans ces rues sans noms, mais en demandant notre chemin on arrive jusqu’à notre hôtel. On réserve sans problème les activités du lendemain.
JOUR 2
VOLCAN POAS
Petit déjeuner avec le soleil puis on part de l’hôtel à 7h30 en taxi pour aller visiter le volcan Poàs. Mais plus on s’approche, plus le brouillard s’épaissit. À l’entrée du parc on nous annonce qu’on ne verra pas le cratère du volcan aujourd’hui. On décide quand même d’aller marcher sur les sentiers une petite heure. La végétation est jolie, et malgré la bruine et le brouillard la promenade est sympa. On ne verra rien du volcan.
Trempées et frigorifiées, on redescend vers la vallée avec le taxi qui nous a attendu et on revient au soleil. Sur la route la vue sur la vallée est magnifique.
SARCHÍ
Il est 11h, on décide d’aller visiter Sarchí réputé pour ses charrettes colorées avec le bus local, 1h15 de trajet, 1,70$. La ville est très calme, on trouve tant bien que mal un endroit pour manger, on est un peu déçues, le guide nous annonçait des motifs et des couleurs sur les murs, et mis à part la grande charrette sur la place de l’église, on ne voit pas grand-chose. On cherche quand même un atelier, qui va finalement nous donner raison d’être venues. On regarde les menuisiers et les peintres confectionner traditionnellement différents objets.
JOUR 3, 4 & 5
Le village est situé en bord de la mer des Caraïbes. Le temps est gris, voir pluvieux, mais les petites maisons sont colorées et l’ambiance détendue. On a réservé nos nuits dans une belle maison à quelques rues de l’agitation. La chambre est spacieuse, du balcon avec hamac on aperçoit les colibris, et la salle de bain – partagée – est ouverte sur les cocotiers. Le meilleur rapport qualité prix du séjour.
JAGUAR RESCUE CENTER
Après location des vélos vers 9h, on part sur la route de Manzanillo qui longe les plages. Sur le chemin du Jaguar Rescue Center, on aperçoit un paresseux accroché à un fil électrique qui se déplace à son rythme. On apprendra par la suite que les paresseux sont en mouvement 2 à 3h par jour, c’est une chance de le voir si près. Arrivées au centre, on le visite pour une dizaine de dollars. Il recueille les animaux blessés en vue de les réintroduire quand c’est possible dans la nature. On a même l’occasion de rentrer dans la cage des bébés singes qui jouent autour et sur nous. C’est une bonne introduction à la faune costaricaine. Cession à 9h30 et 11h, possibilité de faire du volontariat.
LA CÔTE
Après le centre, on s’offre un homard délicieux chacune… Et oui, on n’a pas encore bien assimilé les conversions dollars / colones ! On creuse un peu le budget pour les 2 jours à venir mais on s’est régalé. On pédale encore un peu le long des plages désertes, sans se baigner à cause des énormes vagues, et on fait demi-tour pour rentrer au village.
JOUR 6
Cette journée est consacrée à la visite du Parc Nacional. On achète des sandwiches et de l’eau sur la route principale du village, et on s’engage sur le sentier à partir du poste des gardes forestiers. La première partie se fait sans problème, l’allée est large et sèche. Il a plu la veille, et une fois le premier bras de rivière traversé avec de l’eau jusqu’en haut des cuisses, le sentier se rétrécit et devient de plus en plus boueux malgré les pontons en bois. Sur les conseils de notre cabina, on avait heureusement pris nos tongs, mais après 45 mn a patauger les pieds dans la boue, on fait demi-tour au 2ème bras de rivière pour aller s’installer sur la plage. Ce qu’on a bien fait de faire car la pluie se met à tomber peu de temps après. On aura vu dans le parc 1 agouti, 1 raton-laveur, des écureuils, des capucins, un papillon morpho, et des crabes bleus.
BALADE NOCTURNE
Arrivées à Tortuguero, et installées à notre hôtel, on se trouve une table près du canal pour regarder les bateaux, et le coucher de soleil, avant d’aller faire un petite marche d’observation nocturne avec un guide. On marche très lentement avec nos lampes torches. On ne verra pas beaucoup d’animaux mais rien pour la red-eye frog, ça valait le coup.
LES CANAUX DE TORTUGUERO
Il pleut depuis 2 ou 3h du matin. On se réveille quand même à 5h pour notre excursion en bateau espérant qu’une fois le jour levé ça se calmera. Mais non. On décide quand même de faire le tour guidé, et on sort les grands panchos quand la pluie est trop forte. La végétation est luxuriante, et les canaux paisibles.
JOUR 9, 10 & 11
L’ARENAL OBSERVATORY LODGE
Pour éviter les tours tout inclus de La Fortuna, on prend un taxi jusqu’à l’Arsenal Observatory Lodge qui possède des sentiers dans une réserve privée, et un accès au Cerro Chato. Il fait beau, et on aperçoit presque le sommet du volcan Arenal, ce qui arrive que quelques jours par an. Les chemins sont bien entretenus et la balade est agréable. On peut pique-niquer, traverser un pont suspendu, descendre à une petite cascade, et observer les oiseaux.
LES SOURCES D’EAUX CHAUDES
On trouve des complexes de piscines d’eaux chauffées par le volcan tout le long de la route qui conduit au parc. On en choisit un avec un prix accessible. Il est un peu vétuste mais la couleur de ses bassins, sa situation au pied du volcan et ses plantes tropicales le rendent attrayant. On s’y rend directement après la randonnée. À notre arrivée, vers 15h, nous sommes quasiment seules. On prend le temps de profiter des eaux à 40° jusqu’à la nuit tombée. Le lieu se remplit vite à partir de 18h-19h. Il existe aussi des sources naturelles au pied des sources de Tabacon, tous les locaux vous les indiqueront, mais ça on l’a su trop tard pour les essayer.
L’ARENAL 1968
Le lendemain il ne fait que pleuvoir sans discontinuer. Un peu triste… On se motive quand même pour aller faire la randonnée Arenal 1968 en début d’après midi. On est trempées mais on se dit que déjà avec la pluie les sentiers sur les anciennes coulées de lave sont chouettes alors avec le soleil ce doit être encore mieux ! On a le droit à une éclaircie une fois arrivées, ça nous permet de voir une nouvelle fois la laguna. Un petit tour ensuite dans le village, et on prépare nos sacs pour la prochaine étape.
MONTEVERDE CLOUDFOREST
Lever 5h pour prendre le premier bus vers la forêt de la réserve de Monteverde. Forêt situé sur la ligne de partage des eaux, entre pacifique et caraïbes, où viennent se former les nuages. La végétation est dense: fougères, mousses, lianes en tout genre au milieu desquelles on arrivera quand même à apercevoir, grâce à notre guide, quelques singes et quelques plumes du tant attendu quetzal (oiseau emblématique, non pas duCosta rica, mais du Guatemala, et décrit comme le plus beau des oiseaux d’Amérique centrale). Après la visite guidée, on part explorer le reste du parc. Tout au bout des sentiers, on peut voir le pacifique, et la brume se créer au coeur de la forêt. Une belle forêt où on peut se promener en toute tranquillité après le départ des groupes, et si on se donne la peine d’un peu s’éloigner.
LES COLIBRIS
À l’entrée du parc, se trouve le café colibri. On peut y boire une boisson chaude après l’humidité du parc, accompagné d’un délicieux banana cake. Mais surtout on reste quelques heures à observer les colibris venir se nourrir aux distributeurs (qui ne sont pas naturels, on peut se demander si à terme ce n’est pas nocifs pour les oiseaux). Oui je dis bien quelques heures… On ne se lasse pas du spectacle de ces magnifiques petits oiseaux colorés battant des ailes tellement vite grâce à l’énergie qu’ils retirent du nectar. En plaçant sa main près du réservoir, ils s’en servent même pour se reposer pendant qu’ils boivent.
AVENTURES
Monteverde, c’est aussi les parcours aventures. Pour cette deuxième journée, on a programmé une visite de la réserve de Curi Cancha, plus axée sur les animaux, et un circuit ponts suspendus et tyrolienne dans la réserve de Santa Elena. Il pleut plus dans cette dernière qu’à Monteverde alors qu’elles ne sont séparées que de quelques kilomètres, mais voir les hauteurs de la forêt vaut le détour. Les ponts suspendus peuvent mesurer jusqu’à une centaine de mètres et en les parcourant nos perspectives se modifient. On découvre la forêt autrement. Avec la tyrolienne, on passe à toute vitesse au dessus des arbres, à travers les nuages, sous des ponts de végétations, sans impression de vertige. On se laisse glisser le long du câble, de plateforme en plateforme, et on se prend pour des oiseaux.
JOUR 15, 16 & 17
Fini la pluie et l’humidité, direction la côte pacifique. Notre hôtel est placé en haut d’une colline, mais la vue mérite l’effort pour y accéder. Premier coucher de soleil orange et violacé, en regardant les surfers.
ENTRE MAL PAIS ET SANTA TERESA
Le long d’une route en retrait de la plage, s’étalent les deux villages, leurs restaurants, auberges de jeunesse ou hôtels chics. Notre programme pour ces deux journées: profiter du soleil, marcher sur la plage et regarder les surfers de toutes origines.
Jour 18
Montezuma est aussi sur la péninsule, et est directement relié à Jaco par bateau, ce qui facilitera la prochaine étape. Notre auberge de jeunesse est un peu éloignée du village, mais tout au bord de la mer, et on s’endort avec le bruit des vagues. Le lendemain, malgré la proximité de cascades où se baigner, on décide de continuer notre série plage. On aura même l’occasion de voir deux petites tortues gagner la mer, l’appel vers l’océan étant le plus fort.
Jour 19, 20, 21, 22
CROISIÈRE
Les baleines ne sont pas encore arrivées… On réserve quand même une excursion en mer, avec musique et coucher de soleil. On voit le dos de deux dauphins, et quelques oiseaux le temps d’un voyage le long de la côte de Quepos au Parc de Manuel Antonio. Pas un incontournable, mais ça a eu le mérite de nous occuper une journée.
MANUEL ANTONIO
Une journée consacrée au parc de Manuel Antonio, le parc préféré des touristes. Dit comme ça, ça ne fait pas rêver, mais ce petit parc nous a vraiment bien plu. On avait un guide qui dénichait les lézards à 2 km, sous les feuillages, dans l’ombre de la forêt, et on a ainsi pu observer encore et toujours plus d’animaux. On n’était pas seuls mais c’était supportable. Et l’énorme atout de ce parc en plus de sa faune, ce sont ses deux plages, qui permettent de profiter du parc jusqu’à 16h. D’ailleurs une fois 13h passées, on est beaucoup plus au calme. Attention aux capucins et ratons laveurs, qui se sont mis d’accord pour ratisser ensemble la plage à l’heure du déjeuner afin de grapiller quelques miettes de votre sandwich, ou carrément votre paquet de chips !